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Le concept des parcs chez Goethe et « L’ascension de l’envie diabolique ». Sur la possibilité, ou l’impossibilité, d’une domestication de la nature par l’homme
mardi 7 octobre 2014
à partir de 19h30

en coopération avec l’Ambassade d’Allemagne, dans le cadre du Projet « Jardins »

Alors que dans l’œuvre de Goethe Les Affinités électives (1809), la nature semble se laisser modeler à travers l’art paysagiste, la nature humaine se joue, dans ce roman, de toute domestication de la passion absolue. D’un autre côté, Méphisto (Faust II, 5e acte) prophétise déjà la réponse apocalyptique de la nature à l’autodafé « turbocapitalistique » des vieux arbres et à d’autres violentes atteintes à la nature : « Les éléments se sont ligués avec nous - et le tout n’aboutit qu’à la destruction’ planétaire. Les mots de Goethe s’appliquent-ils ainsi vraiment à la « raison » humaine : ‘Il ne l’emploie - qu’à se gouverner plus bêtement que les bêtes’ » ? Manfred Osten est auteur et ancien secrétaire général de la Humboldt-Stiftung.


traduction simultanée
entrée libre et gratuite dans la limite des places disponibles