Il y a 80 ans, une unité de la Waffen-SS envahit le bourg d’Oradour-sur-Glane en commettant un massacre qui fait 643 victimes et incarne jusqu’aujourd’hui les horreurs vécues sous l’occupation allemande. Le débat portera sur la manière dont la politique, la justice et la société civile des deux côtés du Rhin se sont positionnées face à ce crime, et sur les tendances révisionnistes et négationnistes, ainsi que sur les possibilités et les limites de la réconciliation entre les deux pays.
Le pacte d’amitié , signé le 10 juin dernier, entre Oradour et Herzbruck (petite ville proche de Nuremberg où se situait une partie du camp de concentration de Flossenburg) symbolise les progrès d’une réconciliation qui ouvre le voie à de nombreux échanges.
Avec la participation de Nicolas Bernard, avocat et historien, auteur de : Oradour-sur-Glane, 10 juin 1944, Histoire d’un massacre dans l’Europe nazie, (Paris, Tallandier, 2024, 394 p.) ; Andrea Erkenbrecher, historienne et autrice d’une véritable somme : Oradour und die Deutschen, (Berlin, De Gruyter, 2023, 674 p.) ; Agathe Hébras, de la Fondation du Patrimoine en Limousin, co-autrice de : Le dernier témoin d’Oradour-sur-Glane, Paris, Harper Colllins, 2022, 176 p. ; Henri Ménudier, professeur honoraire des Universités, Paris III – Sorbonne Nouvelle.