Georges-Arthur Goldschmidt est considéré comme l’un des plus grands traducteurs français. Dans son livre Quand Freud voit la mer, il montre, à l’aide d’une édifiante comparaison des langues allemande et française, comment la pensée violente est inscrite dans les fondements pulsionnels des langues et peut être analysée sous cet angle.
Le célèbre théoricien du fascisme Klaus Theweleit a repris certaines de ses thèses dans son dernier livre a - e - i - o - u. Die Erfindung des Vokalalphabets auf See, die Entstehung des Unbewussten und der Blues sur les origines méditerranéennes de notre alphabet vocal.
Pour la première fois, ces deux grands penseurs se rencontrent : Comment naît la violence dans le langage et quelles pourraient être les issues aux spirales infernales de notre monde contemporain ?
La discussion sera animée par Christophe Lucchese, traducteur de l’œuvre de Theweleit, et Luke Wilkins, écrivain en résidence à la Cité Internationale des Arts (Programme Atelier Mondial).
Lieu : Goethe-Institut Paris, 17 av. d’Iéna, 75116 Paris
Entrée libre, réservation conseillée : +33 1 44 43 92 30, info-paris@goethe.de