Lieu : Fondation Biermans-Lapôtre, 9 A, boulevard Jourdan, 75014 Paris
organisé par cinq maisons de la Cité internationale universitaire de Paris
En 2012 sera célébré le 40e anniversaire de la Convention du Patrimoine mondial de l’UNESCO. La caractéristique la plus originale de la Convention de 1972 est de réunir les notions de protection de la nature et de préservation des biens culturels. La Convention reconnaît l’interaction entre l’être humain et la nature et le besoin fondamental de préserver l’équilibre entre les deux. La Liste du Patrimoine mondial comprend 725 biens culturels, 183 naturels et 28 mixtes, répartis dans 153 Etats parties. Depuis novembre 2011, 188 Etats parties ont ratifié la Convention du patrimoine mondial. Les intervenants apporteront leurs éclairages notamment sur la manière dont la Convention du Patrimoine Mondial est devenue l’un des instruments internationaux les plus importants pour la conservation des biens naturels, sur les différentes catégories de sites naturels et sur son efficacité pour la conservation de ces sites, tout particulièrement face aux défis posés par l’industrialisation accrue des océans.
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Cycle : patrimoine mondial : mode ou modèle ? Évolutions et tendances d’une reconnaissance objet de toutes les convoitises
En 2012 sera célébré le 40e anniversaire de la Convention du Patrimoine mondial de l’UNESCO. Ratifiée par 188 pays dans les 5 continents, cette convention a été à l’origine de la production de la liste du Patrimoine mondial, regroupant aujourd’hui 936 biens culturels, naturels ou mixtes et toujours enrichie. La liste du Patrimoine mondial fait aujourd’hui l’objet de toutes les convoitises. Elle marque la reconnaissance patrimoniale suprême se référant à l’Humanité dans son ensemble. Les biens inscrits sur la liste, souvent au terme de démarches longues et coûteuses, constituent les « Hauts lieux » du monde. Ils contribuent à générer des retombées économiques, sociales, culturelles ou politiques ; ils polarisent la fréquentation touristique ; ils induisent des effets d’image. Majoritairement culturels et localisés pour la plupart dans les pays du Nord, ils ont été de plus en plus diversifiés qualitativement et géographiquement ; ces tendances se sont confirmées par la signature, en 2003, de la Convention sur le Patrimoine Culturel Immatériel (PCI). Ce sont ces évolutions riches, diverses, à certains égards paradoxales, que se propose d’explorer la série des cinq tables rondes organisées par cinq maisons de la Cité internationale universitaire de Paris.