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Printemps arabe
mercredi 11 avril 2012
à partir de 19h30

en coopération avec le CICS (Centre international de courts séjours) et la Maison de Norvège, Cité internationale universitaire de Paris

Conférence-débat suivi de la projection du documentaire Quatre femmes d’Egypte de Tahani Rached (Canada, 1997, 99 min., vf).

« Aussi différentes qu’elles soient les unes des autres, les révolutions arabes qui depuis les derniers jours de l’année 2010 secouent les pays du Golfe Persique à l’Océan Atlantique expriment chacune à sa manière une aspiration profonde à la démocratie, c’est-à-dire à la participation de tous et de toutes au débat public et aux prises de décision concernant la collectivité. Elles soulèvent donc, parmi bien d’autres questions, celles de la présence active des femmes dans l’espace politique, de leur aspiration à une véritable citoyenneté et donc à la possibilité d’être présentes et visibles dans les instances de pouvoir ». Ainsi s’exprime Sonia Dayan-Herzbrun lors d’une conférence organisée dans le cadre des Journées Internationales des Femmes de la Méditerranée à Valence (Espagne, décembre 2011) : « Les images, les blogs ont donné aux femmes une visibilité beaucoup plus grande que par le passé. Mais ce qui s’est imposé, c’est l’idée que les aspirations démocratiques ne pourront être pleinement satisfaites que si les femmes y sont reconnues comme des citoyennes, au même titre que les hommes. » Sonia Dayan-Herzbrun est professeur de Sciences Sociales de l’Université Paris Diderot-Paris 7. Directrice de la Revue Tumultes, revue interdisciplinaire sur les phénomènes politiques contemporains, elle est également membre du RING (Réseau Interdisciplinaire National sur le Genre) et vice-présidente du Comité Sciences Sociales de la Commission Française pour l’UNESCO.