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Quelle politique mener pour valoriser le patrimoine industriel ?
mercredi 2 mai 2012
à partir de 19h30

L’ère industrielle des deux derniers siècles a transformé les paysages des pays de l’hémisphère nord, laissant derrière elle un patrimoine monumental, technique et culturel exceptionnel. Cet héritage industriel, lié notamment à l’extraction du charbon ou du fer, est devenu une composante indissociable de notre environnement et fait aujourd’hui partie du patrimoine mondial. Une trentaine de ces vestiges figurent sur la liste de l’UNESCO, parmi lesquels la « Völklinger Hütte » en Sarre (RFA), le premier monument industriel à être inventorié en 1994 comme patrimoine mondial. Au-delà du caractère technologique illustrant l’évolution des techniques, c’est sans doute sa dimension humaine qui fait sa particularité, comme élément d’identité de l’histoire sociale et économique de toute une région. Entre préservation, tourisme culturel, utilisation événe¬mentielle et pédagogie, comment aborder le patrimoine industriel ? Quelles sont les bonnes pratiques de certains sites patrimoniaux et comment favoriser la coopération entre eux ? Entrée libre dans la limite des places disponibles

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Cycle : patrimoine mondial : mode ou modèle ? Évolutions et tendances d’une reconnaissance objet de toutes les convoitises

En 2012 sera célébré le 40e anniversaire de la Convention du Patrimoine mondial de l’UNESCO. Ratifiée par 188 pays dans les 5 continents, cette convention a été à l’origine de la production de la liste du Patrimoine mondial, regroupant aujourd’hui 936 biens culturels, naturels ou mixtes et toujours enrichie. La liste du Patrimoine mondial fait aujourd’hui l’objet de toutes les convoitises. Elle marque la reconnaissance patrimoniale suprême se référant à l’Humanité dans son ensemble. Les biens inscrits sur la liste, souvent au terme de démarches longues et coûteuses, constituent les « Hauts lieux » du monde. Ils contribuent à générer des retombées économiques, sociales, culturelles ou politiques ; ils polarisent la fréquentation touristique ; ils induisent des effets d’image. Majoritairement culturels et localisés pour la plupart dans les pays du Nord, ils ont été de plus en plus diversifiés qualitativement et géographiquement ; ces tendances se sont confirmées par la signature, en 2003, de la Convention sur le Patrimoine Culturel Immatériel (PCI). Ce sont ces évolutions riches, diverses, à certains égards paradoxales, que se propose d’explorer la série des cinq tables rondes organisées par cinq maisons de la Cité internationale universitaire de Paris.