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Allemagne-Israël/Palestine de 1945 à nos jours
jeudi 15 novembre 2012
de 09h30 à 17h00

en coopération avec la Maison Heinrich Heine et avec le soutien de la Fondation pour la Mémoire de la Shoah, le Forum culturel autrichien et le DAAD

Partant de l’hypothèse que les Allemands sont en général plus sensibles au conflit israélo-palestinien qu’à d’autres conflits ailleurs dans le monde, ce colloque a pour but d’interroger les relations particulières entre l’Allemagne d’un côté, et Israël et les territoires palestiniens de l’autre. Vu d’Allemagne en effet, le lien entre la situation au Proche-Orient et le passé allemand, en particulier les crimes commis contre les Juifs d’Europe, apparaît comme une évidence, difficile à surmonter et à dépasser. Ce discours teinté de culpabilité a conduit, dans les années suivant les accords de 1952 sur les réparations entre la RFA et Israël, à l’émergence dans la société ouest-allemande d’un véritable devoir de solidarité envers l’Etat d’Israël. En revanche, la RDA au vu de sa politique « anti-sioniste » refuse d’assumer une responsabilité particulière envers Israël et cherche à établir des relations privilégiées avec les pays arabes du Proche-Orient. Toutefois, depuis quelques années, de plus en plus d’Allemands se montrent également sensibles à l’histoire du peuple palestinien, notamment à la Nakba, la fuite et le déplacement forcé de 700 000 Palestiniens à la suite de la création de l’Etat d’Israël en 1948. Il semble qu’en Allemagne se soit développée ainsi une sorte de double responsabilité, à la fois envers le peuple juif et envers le peuple palestinien. Ce double niveau se reflète d’ailleurs dans la politique allemande. D’un côté, la chancelière Angela Merkel soulignait encore, lors des cérémonies du vingtième anniversaire de la chute du Mur de Berlin en 2009, que la sécurité de l’Etat hébreu relevait pour l’Allemagne de la « raison d’Etat ». De l’autre, l’Allemagne est le plus important soutien financier de l’Union Européenne en matière de projets économiques, sociaux, pédagogiques et culturels dans les territoires palestiniens. C’est sans doute également cette double allégeance qui explique l’engagement de nombreuses personnalités allemandes comme médiateurs dans le conflit au Proche-Orient. Ne signifie-t-elle pas également qu’une certaine vision du passé allemand est désormais révolue et qu’une prise de distance progressive par rapport à la Seconde Guerre Mondiale et au génocide est en cours ? Langue de travail du colloque : allemand

Jeudi 15 novembre Lieu : Université Paris Ouest Nanterre Salle des conférences, Bâtiment B 9.30 Ouverture du colloque (Laurence Guillon/Katja Schubert) 10.00 Dominique Trimbur (Centre de recherche français de Jérusalem) : Deutschland und Israel 1945 bis heute Pause-café I. In der Rückschau (Modération : Laurence Guillon) 11.00 Sonia Goldblum (Université Strasbourg) : Von Jerusalem nach Weimar. Rückblick auf die deutsch-jüdischen Beziehungen in der Zwischenkriegszeit 11.45 Patrick Farges (Université Paris III) : So wie ich deutsch-national eingestellt war, so wollte ich jüdisch-national sein“ (Moshe Ballhorn). Männlichkeitskonstruktionen von „Jeckes“ in Israel Pause-Déjeuner II. Schuld und Schulden (Modération : Dominique Trimbur) 14.30 José Brunner (Université Tel Aviv, Minerva Institut für deutsche Geschichte, Hg. Jahrbuch für deutsche Geschichte) : Deutsches Recht auf Hebräisch – Zur Entschädigung für NS-Verfolgte in Israel 15.15 Angelika Timm (Rosa-Luxemburg-Stiftung Tel Aviv) : Das dritte Drittel. Verhandlungen zwischen der DDR und der Claims Conference sowie dem Staat Israel über „Wiedergutmachung“ und Entschädigung 20.00 Soirée lecture-débat Alexandra Senfft (Publizistin, München) : Fremder Feind so nah (Modération : Katja Schubert) Lieu : Maison Heinrich Heine Paris Vendredi 16 novembre Lieu : Maison Heinrich Heine III. Die Linken und der Nahe Osten (Modération : NN ) 9.30 Amélie Regnauld (Université Paris I) : Ost-Berlin und die palästinensischen Bewegungen 1967-1989 : „terroristische Kollusion“ der anti-imperialistischen Partnerschaft ? Multilaterale Beziehungen zwischen Ideologie, Wirtschaftsinteressen und Realpolitik 10.15 Dominique Herbet (Université Lille) : Antisemitismus-Debatte 2011 : Zur Spaltung im linken Lager und in der deutschen Presse Pause -café IV. Kultur und Katastrophe aus Europa : Lesarten in der arabischen Welt (Modération : Bernard Heyberger, EHESS) 11.30 Omar Kamil (Simon-Dubnov-Institut Leipzig) : Eichmann in Kuwait – über arabische Wahrnehmungen des Holocaust 12.15 Atef Botros (Universität Marburg) : Kafka lesen in der arabischen Welt Pause-Déjeuner V. Von Leerstellen und lautem Denken in der deutschen Gegenwartsliteratur (Modération : Katja Schubert) 14.30 Axel Dunker (Universität Bremen) : Der Holocaust, Israel und die Palästinenser – ein fehlendes Thema in der deutschen Gegenwartsliteratur ? 15.15 Anja Schnabel (Universität Erlangen-Nürnberg) : Anmerkungen zu Günter Grass’ Gedicht „Was gesagt werden muss“ Pause- café VI. Anderes sehen, anders sehen, Sehen des Anderen im Film ? (Modération : Patrick Farges) 16.15 Frank Stern (Universität Wien) : Feinde - eine visuelle Liebesgeschichte. Der Spielfilm als visionärer Ort der Erinnerung. Deutsche, israelische und palästinensische Filme Clôture du colloque