vendredi 14 octobre 2011

20h30

CINE-CLUB

ZERO DE CONDUITE

de Jean Vigo (France, 1933, 41 min, n/b, vofr.)

LES 400 COUPS

de François Truffaut (France, 1959, 93 min, n/b, vofr.)

Pour inaugurer ce cycle, nous vous présentons deux classiques du cinéma français portant sur l’éducation à travers le regard d’un élève – ce qui a d’ailleurs été, à chaque époque de l’histoire du cinéma, un des points de vue préférés des « jeunes rebelles ».
Zéro de conduite, film inspiré des souvenirs de son réalisateur Jean Vigo, formule une critique impitoyable, voire satirique, du caractère répressif de l’institution scolaire. Interdit de projection jusqu’en 1945, il fut redécouvert et réhabilité par les cinéastes de la Nouvelle Vague. François Truffaut s’en est même inspiré pour son premier film Les 400 coups. Il raconte l’histoire d’Antoine Doinel (Jean-Pierre Léaud), un jeune considéré comme difficile et inéducable, qui traverse, une fois confié à l’« éducation surveillée », les mêmes expériences répressives que celles des protagonistes de Zéro de conduite.

Cycle L’ECOLE DE LA VIE
De Zéro de conduite, film culte controversé, réalisé par Jean Vigo au début des années 1930, en passant par des productions populaires telles que Entre les murs qui rapporte, en 2008, la Palme d’Or du Festival de Cannes à son réalisateur Laurent Cantet, le cinéma a toujours montré une certaine fascination pour l’école, la vie scolaire et les questions touchant à l’éducation. La popularité des « films de classe » ne se limite pourtant pas aux spectateurs adolescents : en se remémorant leur propre scolarité, les spectateurs de tous âges s’enthousiasment pour le genre. Les « films de classe » rassemblent ainsi différentes générations devant l’écran, dans cette « salle de classe » très particulière qu’est la salle de cinéma.
En proposant neuf films français et allemands des années 1930 jusqu’à nos jours, nous vous invitons à poser un regard sur la représentation de la vie scolaire au cinéma. Comment le quotidien scolaire est-il vécu ? Quelles sont les « leçons » de la vie qu’apprennent les élèves et leurs professeurs ? Comment le cinéma, lui-même institution éminemment éducative, reflète-t-il l’école, cette institution qui sépare l’insouciance de l’enfance de la dure réalité de la vie adulte et qui accompagne les années bouleversantes et douloureuses de l’adolescence ?

Participation aux frais : 4 €

Programme réalisé par Marie KRAMER (résidente de la Maison Heinrich Heine) – Remerciements à Interfilm et Goethe-Institut Lille (Archives du film)