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L’homme dans la guerre
mardi 18 février 2014
à partir de 19h30

Attention : la soirée L’HOMME DANS LA GUERRE a été reportée au jeudi 27 février et sera remplacée le 18 par la projection du film LA MER A L’AUBE de Volker Schlöndorff (2011, 90 min.)

Projection du film La mer à l’aube de Volker Schlöndorff (Allemagne, 2011, 90 mn.).

Auteurs : Volker Schlöndorff, Pierre Louis Basse - Acteurs : Léo-Paul SALMAIN, Marc BARBE, Ulrich MATTHES et avec la participation de Jean-Pierre DARROUSSIN, Arielle DOMBASLE et André JUNG - Producteurs : Les Canards sauvages, Arte France, 7e Apache, Provobis Film, BR, NR, SWR. Le 21 octobre 1941, trois militants des jeunesses communistes abattent un officier allemand dans le centre de Nantes. En représailles, Hitler exige aussitôt l’exécution de cent cinquante otages français. À Paris, le général Stülpnagel tente de négocier le nombre des exécutions et demande à l’officier Ernst Jünger, par ailleurs écrivain, de noter le cours des événements. À Châteaubriant, en Pays de Loire, le sous-préfet Lecornu est chargé de désigner ceux des prisonniers politiques internés au camp de Choisel qui seront fusillés. Parmi eux, le jeune Guy Môquet... « Une reconstitution en mosaïque, un chant polyphonique, sans parti pris, à l’intention de tous ceux qui doutent du sens de l’Europe. » Premier film réalisé par un cinéaste allemand sur l’Occupation, La Mer à l’aube est le récit des quelques heures qui séparent l’attentat de l’exécution des otages, prisonniers communistes pour la plupart, marionnettes suspendues aux fils d’une machine impitoyable qui ne fonctionne qu’à force d’obéissance – celle des gendarmes et fonctionnaires français autant que celle des hauts gradés et simples soldats allemands. Benjamin des otages du camp de Choisel, Guy Môquet, 17 ans, est magistralement interprété par le jeune Léo Paul Salmain, sous les traits d’un gamin infiniment touchant dont l’élan vital est brisé net. Fondé sur des documents d’époque, mais également inspiré par des écrits d’Ernst Jünger et de Heinrich Böll, ce film se veut, selon son auteur, « une reconstitution en mosaïque, un chant polyphonique, sans parti pris, à l’intention de tous ceux qui doutent du sens de l’Europe ». projection avec l’aimable soutien d’ARTE / Les Canards sauvages)


entrée libre et gratuite dans la limite des places disponibles