Lieu : Collège d’Espagne, 7 E, bd Jourdan, 75014 Paris
Le patrimoine culturel ne se limite pas aux expressions matérielles ou tangibles de la culture, mais il inclut aussi toutes les expressions vivantes, les traditions que d’innombrables groupes et communautés du monde entier ont reçues de leurs ancêtres et transmettent à leurs descendants, souvent oralement. La signature de la Convention UNESCO (2003) pour la sauvegarde du patrimoine culturel immatériel permet de protéger tous ces usages culturels et d’assurer leur valeur pour les générations à venir.
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Cycle : patrimoine mondial : mode ou modèle ? Évolutions et tendances d’une reconnaissance objet de toutes les convoitises
En 2012 sera célébré le 40e anniversaire de la Convention du Patrimoine mondial de l’UNESCO. Ratifiée par 188 pays dans les 5 continents, cette convention a été à l’origine de la production de la liste du Patrimoine mondial, regroupant aujourd’hui 936 biens culturels, naturels ou mixtes et toujours enrichie. La liste du Patrimoine mondial fait aujourd’hui l’objet de toutes les convoitises. Elle marque la reconnaissance patrimoniale suprême se référant à l’Humanité dans son ensemble. Les biens inscrits sur la liste, souvent au terme de démarches longues et coûteuses, constituent les « Hauts lieux » du monde. Ils contribuent à générer des retombées économiques, sociales, culturelles ou politiques ; ils polarisent la fréquentation touristique ; ils induisent des effets d’image. Majoritairement culturels et localisés pour la plupart dans les pays du Nord, ils ont été de plus en plus diversifiés qualitativement et géographiquement ; ces tendances se sont confirmées par la signature, en 2003, de la Convention sur le Patrimoine Culturel Immatériel (PCI). Ce sont ces évolutions riches, diverses, à certains égards paradoxales, que se propose d’explorer la série des cinq tables rondes organisées par cinq maisons de la Cité internationale universitaire de Paris.