Trois corps évoluent sur scène, trois corps féminins, trois interprètes : une danseuse, une pianiste et une chanteuse. Toutes les trois sont la voix d’une même femme, dont chacune des facettes se reflètent l’une dans l’autre, se confrontent et se répondent, au travers de l’expérience de l’amour, de la mort et de la filiation.
Cette création se construit sur un processus cyclique, autour de deux cycles de Lieder mis en miroir : celui des Frauenliebe und -leben de Schumann est conçu comme une boucle musicale et narrative, et celui des Sieben frühe Lieder de Berg suit le rythme des saisons.