D’origine italo-néerlandaise, Ellen Giacone étudie le violon et le piano avant de débuter le chant lyrique en 2002, en parallèle d’études de biologie à l’École Normale Supérieure. Se spécialisant plus particulièrement dans la musique ancienne à partir de 2008, elle enregistre deux recueils de motets baroques français avec l’Ensemble Athénaïs (L. Pottier). Son interprétation de l’Ode à Sainte Cécile de Händel au Carnegie Hall sous la baguette de Ton Koopman en 2008 est saluée par le New York Times. Durant la saison 2012-13, elle participe à différentes tournées européennes au sein du Monteverdi Choir, sous la direction de John Eliot Gardiner.
Son premier disque solo Vocalise Ave Maria paraît en 2014 (Monthabor). Outre son activité de soliste avec des ensembles baroques (Europa Barocca, La Fenice, Arsys Bourgogne, Les Musiciens de Mlle de Guise, Ad Libitum) ou en récital avec piano (avec Mihàly Zeke, Diego Mingolla ou encore Giuseppe Modugno), elle chante et enregistre régulièrement en chœur avec La Compagnie La Tempête (S.- P. Bestion), l’Ensemble Pygmalion (R. Pichon), le chœur Accentus (L. Equilbey) et Les Arts Florissants (W. Christie). Parmi ses derniers projets, elle vient d’enregistrer comme soliste un album de canons de Beethoven qui fera partie d’une nouvelle intégrale du compositeur allemand à paraître début 2019 chez Warner Music.
C’est avec l’étude de la contrebasse qu’elle s’intéresse progressivement au répertoire jazz. Depuis 2017 elle collabore avec AUM Grand Ensemble, collectif de 14 musiciens interprétant les compositions de Julien Pontvianne, entre jazz expérimental et musique contemporaine (You’ve never listened to the wind, Onze Heures Onze, 2018). Après divers projets en duo ou trio avec piano et contrebasse, c’est en 2018 qu’elle créé Body & Soul Consort, s’attachant à créer des passerelles dans l’interprétation des répertoires baroques et jazz, sur instruments anciens.